Les commentaires et avis continuent d’arriver sur Starlink, le service de connection internet conçu par SpaceX d’Elon Musk, qui vient d’être mis à disposition en France – bien qu’à un tarif réduit. La dernière expérience de navigation en ligne grâce aux plus de mille satellites lancés en orbite par Musk provient de la plus grande chaîne de montagnes des États-Unis, les Rocheuses, et plus précisément de Pikes Peak, qui est l’un des plus hauts sommets de la chaîne (plus de 4 300 mètres).
Un aventurier américain a partagé son sentiment sur la sa connexion en haute altitude de Starlink sur Reddit, écrivant d’abord que le service “fonctionne bien au sommet de Pikes Peak“, puis, incité par les utilisateurs demandant des références numériques, accompagnant la discussion de quelques données.
Il a donc passé la nuit à camper à un peu moins de 3 000 mètres d’altitude et a testé la vitesse de connexion. Il a obtenu un ping compris entre 34 et 36 millisecondes, une vitesse de téléchargement de 370 Mbps (malgré le fait que sa femme suivait un programme en streaming pendant ce temps), mais aussi 9,62 Mbps en upload, une vitesse insuffisante à côté des plus de 300 mégabits en download.
Ce n’est pas la première fois que Starlink présente un écart important entre les deux chiffres : celui du test de Pikes Peak est l’un des plus importants dont nous ayons entendu parler, mais d’un certain point de vue, il est justifiable étant donné les conditions extrêmes dans lesquelles le test s’est déroulé. Les marges d’amélioration étaient toutefois évidentes il y a plusieurs mois et le sont encore aujourd’hui. L’évolution du paramètre qui influence le plus les performances, à savoir le nombre de satellites en orbite, sera cruciale pour améliorer le réseau Starlink. On compte actuellement près de 1 900 satellites, un chiffre qui peut sembler élevé mais qui représente un peu plus de 5 % des plus de 30 000 satellites que Starlink s’est fixé comme objectif.